BECHOL LASHON Français – Les jeunes et les élections

matalon1Francesca Matalon

Parfois, être enfoncé dans son fauteuil devant son écran d’ordinateur peut faire une différence.
En laissant paresseusement défiler sous nos yeux somnolents les selfies pris par le smartphone d’un ami, les citations du Dalai Lama, les photos de couples, et autres vidéos, on peut se trouver à un clique d’une opportunité qui fera changer les choses.
Au milieu de ce fil d’actualité encombré, le logo de Mind the Vote!, la campagne d’information et d’éducation de l’Union Européenne des Étudiants Juifs (EUJS) pour les prochaines élections européennes du 22-25 mai. Sur le site internet de la campagne ainsi que sur les réseaux sociaux, l’EUJS fournis de précieux détails sur les partis extrémistes engagés dans cette campagne, ainsi que des informations utiles pour les électeurs de chaque pays membre.
Une campagne qui tombe au moment où les journaux relatent la dangereuse croissance de partis politiques extrémistes et populistes dans de nombreux pays européens – une perspective qui non seulement constitue une menace pour les minorités ethniques et religieuses, mais aussi un danger pour tous les citoyens européens, leurs droits, le système démocratique entier.
L’absentéisme sera probablement un des vainqueur de ces élections, mais dans une telle situation, il est d’autant plus de notre devoir de se mobiliser. Lors des dernières élections européennes ont seulement 20% des jeunes s’est présenté aux urnes, et dans beaucoup de cas sans véritable connaissance des enjeux européens.
Alors, face a ces challenges, on peut se demander quoi faire pour lutter contre, ou au moins éviter, que ces phénomènes sombre et inquiétant se produise – il ne faut rien d’autre qu’exercer son droit civique le plus élémentaire: voter. Exprimer sa préférence pour que ces partis radicaux ne gagnent pas d’avantage de sièges au Parlement Européen, car cela influencera l’ensemble des Etats et leurs populations.
Voter et mobiliser ceux qui nous entoure. Cela n’a pas d’importance qu’elle se fasse par un tweet de 140 caractères, une photo sur Facebook, ou encore via le réseau super social Thunderclap – une espèce de flash mob virtuelle, mais cette mobilisation est nécessaire pour nous rappeler que chacun d’entre nous peut défendre une Europe démocratique, tolérante et prospère. Ainsi, nous pouvons tous participer à un meilleur futur. Sans même nous lever du fauteuil.