BECHOL LASHON Français – Lumières

matalon1Francesca Matalon

J’ai visité le Musée Magritte à Bruxelles plusieurs fois (il faut bien s’occuper des amis en visite d’une manière ou d’une autre). Les espaces vides de ses murs gris sont recouverts par des phrases en orange, dites ou écrites par l’artiste au cours de sa vie. Apparemment, il aimait beaucoup exprimer ses petites considérations surréalistes sur l’art et sur l’existence. Ma préférée se trouve au deuxième étage, j’ai passé des longues minutes debout là devant. Je l’aime bien parce qu’à une première lecture elle a l’air d’une pensée un peu pessimiste, mais pourtant elle est une courageuse déclaration d’espoir. C’est pourquoi je me suis dite qu’elle s’accompagne bien à l’esprit de hanouka, qui s’approche avec ses petites bougies. “Il ne faut pas craindre la lumière du soleil sous prétexte qu’elle n’a presque toujours servi qu’à éclairer un monde misérable”. Que les lumières de fête éclairent les coins heureux de ce monde.