La Shoah et la Connaissance du passé, un protocole avec le Ministère de l’Education

“Promouvoir la connaissance de la bimillénaire présence juive en Italie et des communautés juives en référence à l’histoire, à la pensée et à la culture du judaïsme italien partant de ses origines jusqu’à présent ; encourager la connaissance des lieux de persécution raciale, de déportation et d’extermination dans notre Pays; promouvoir la connaissance des évènements à travers des témoignages et des sources documentaires relatives à la période fasciste en Italie, de toutes les victimes du nazi-fascisme et de tous ceux qui ont collaboré à sauver vies humaines (“les Justes parmi les Nations”) ; promouvoir des formes de lutte contre toute déformation, banalisation, minimisation et abus de l’histoire et de la mémoire de la Shoah ; promouvoir les valeurs du respect et de la coexistence des peuples et du rencontre entre religions et cultures différentes ; partager des projets de recherche et approfondissement historique et didactique concernant la transmission de la mémoire”.
Ce sont les objectifs de la lettre d’intention signée à Cracovie par le ministre de l’Éducation Giuseppe Valditara et par la présidente de l’UCEI Noemi Di Segni pendant le Voyage de Mémoire institutionnel en Pologne, avec la présence de la Témoin de la Shoah Tatiana Bucci.
La cérémonie de la signature à la synagogue Remuh, qui a vu l’intervention du rabbin de Tourin Ariel Finzi, a été l’occasion pour parler de la Mémoire et de bonne transmission aux nouvelles générations. “Pour l’Italie et ses institutions, on lance un appel concernant la prise de responsabilité pour ce qui s’est passé. La Shoah n’est pas seulement dans les lieux d’extermination naziste. Elle est arrivée aussi chez nous, dans nos bureaux, nos demeures, nos places, nos vallées et nos montagnes”, ceux, les mots de la présidente Di Segni dans la synagogue.
Les mots de la présidente Di Segni sont suivis par l’intervention du ministre Valditara, qui s’exprime aussi pour condamner l’action du fascisme. “Cette année – son message aux étudiants – ça fait 75 ans dès que la Constitution a été adoptée : c’est une occasion pour garder à l’esprit que notre Charte met avant tout la personne humaine et que l’État se pose à son service. Ce concept est notre phare, qui doit nous éclairer le chemin pour empêcher que ces tragédies ne se reproduisent”.
Le Voyage de Mémoire a continué à Auschwitz et Birkenau. Avec les étudiants : l’assesseur aux Politique de l’éducation UCEI Livia Ottolenghi et l’assesseur aux Politique de la jeunesse Simone Mortara étaient présents. Pendant le Voyage le ministre Valditara a rencontré son homologue polonais Przemyslaw Czarnek. Avec la Pologne, son commentaire à marge, “l’Italie a une forte relation, culturel et également économique : cette rencontre est une opportunité pour renforcer l’amitié entre nos deux Pays”.

Sur la photo: la présidente de l’UCEI Noemi Di Segni avec la Témoin de la Shoah Tatiana Bucci pendant le Voyage de Mémoire institutionnel en Pologne.

Traduction de Francesca Angelucci, révisée par Onda Carofiglio, étudiantes à l’École Supérieure de Langues Modernes pour les Interprètes et les Traducteurs de l’Université de Trieste, stagiaires dans le bureau du journal de l’Union des communautés juives italiennes – Pagine Ebraiche.